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jeudi 17 juillet 2025

Attentat d'Air India du 12 juin 2025 : l'auteur serait le commandant de bord

En effet :

 

L’enregistrement des communications au sein du cockpit révèle que l’un des pilotes demande à l’autre : « Pourquoi as-tu coupé le carburant ? », ce à quoi son interlocuteur répond : « Je ne l’ai pas fait. » Les sources américaines identifient désormais le capitaine Sumeet Sabharwal, 56 ans, comme celui ayant désactivé l’alimentation de carburant. Le copilote, Clive Kundar aurait paniqué contrairement au commandant de bord. Peu avant l’impact, Summet Sabharwal a tout de même lancé un appel de détresse.

 

Formé au pilotage à Mumbai, célibataire et sans enfant, il vivait à New Delhi jusqu'au décès de sa mère en 2022. Il était alors retourné vivre avec son père à Mumbai dans une communauté fermée et souffrait de dépression depuis ce décès. 

En outre, il était hindou et son nom indique une origine au Pendjab.

Sa caste est celle des Khatrisoriginaire des régions de Malwa et de Majha, dans la région du Pendjab, en Asie du Sud, principalement en Inde, mais aussi au Pakistan et en Afghanistan. Les Khatris se disent guerriers et commerçants.

Serait-ce encore un vieux pote du terroriste en chef Pascal Edouard Cyprien Luraghi ?

Un Khatri peut mourir pour un ami et celui-là souffrait déjà de dépression. 

 

Lire ou relire :

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https://satanistique.blogspot.com/2025/07/crash-dair-india-du-12-juin-2025.html

 

 

https://www.parismatch.com/actu/international/crash-dair-india-le-commandant-aurait-coupe-larrivee-de-carburant-avant-limpact-254384

Crash d’Air India : le commandant aurait coupé l’arrivée de carburant avant l’impact

 

Crash d’Air India : le commandant aurait coupé l’arrivée de carburant avant l’impact
Crash d’Air India : le commandant aurait coupé l’arrivée de carburant avant l’impact © X


Martin Lagrave , Mis à jour le

Les deux interrupteurs carburant du Dreamliner ont été coupés une seconde l’un après l’autre. Dix secondes plus tard, les moteurs se sont éteints. Les premiers éléments de l’enquête désignent le capitaine comme à l’origine du geste fatal.

Les spéculations autour des causes du crash du Boeing 787-9 d’Air India qui a causé la mort de 260 personnes se poursuivent. Quelques jours après la publication des premiers éléments des enquêtes indiennes et américaines, qui pointent du doigt la coupure momentanée de l’alimentation des moteurs en carburant, l’analyse de l’une des boîtes noires met en cause la responsabilité du commandant de bord Sumeet Sabharwal.

Selon des sources américaines ayant eu accès à la bande audio du cockpit, citées par le Wall Street Journal, le commandant de bord aurait coupé l’arrivée de carburant quelques secondes après le décollage.

L’enquête préliminaire de l’Aircraft Accident Investigation Bureau (AAIB) avait déjà révélé que les interrupteurs de contrôle du carburant avaient été désactivés l’un après l’autre, à une seconde d’intervalle, entraînant une perte brutale de poussée. Dix secondes plus tard, ils auraient été réactivés. 

Le commandant souffrait de dépression après le décès de sa mère en 2022

L’enregistrement des communications au sein du cockpit révèle que l’un des pilotes demande à l’autre : « Pourquoi as-tu coupé le carburant ? », ce à quoi son interlocuteur répond : « Je ne l’ai pas fait. » Les sources américaines identifient désormais le capitaine Sumeet Sabharwal, 56 ans, comme celui ayant désactivé l’alimentation de carburant. Le copilote, Clive Kundar aurait paniqué contrairement au commandant de bord. Peu avant l’impact, Summet Sabharwal a tout de même lancé un appel de détresse.

La compagnie a confirmé que les deux pilotes totalisaient plus de 9 000 heures de vol à eux deux. Selon The Telegraph, les enquêteurs s’intéressent aussi à l’état de santé psychologique du commandant, qui souffrait de dépression après le décès de sa mère en 2022 et envisageait de quitter Air India pour s’occuper de son père âgé.

Le PDG d’Air India, Campbell Wilson a toutefois appelé à ne pas tirer de conclusions hâtives rappelant que l’enquête reste en cours et que le rapport préliminaire ne détermine ni cause ni responsabilité.



https://www.leparisien.fr/faits-divers/crash-dair-india-lenquete-se-resserre-autour-du-commandant-de-bord-soupconne-davoir-coupe-les-moteurs-volontairement-17-07-2025-M5R2TRZDMBDCJA4ESM65EH652Y.php

Crash d’Air India : l’enquête se resserre autour du commandant de bord, soupçonné d’avoir coupé les moteurs

Selon de nouveaux éléments, Sumeet Sabharwal, le commandant de bord de 56 ans du vol 171 d’Air India, qui s’est crashé le 12 juin dernier, a coupé volontairement l’alimentation en carburant des moteurs de l’avion.

Au total 241 personnes qui se trouvaient à bord du Boeing 787-8 Dreamliner d’Air India  et 19 personnes au sol ont été tuées dans le crash du vol 171 d'Air India, le 12 juin dernier. Reuters/Amit Dave/File Photo
Au total 241 personnes qui se trouvaient à bord du Boeing 787-8 Dreamliner d’Air India et 19 personnes au sol ont été tuées dans le crash du vol 171 d'Air India, le 12 juin dernier. Reuters/Amit Dave/File Photo

 

Que s’est-il passé exactement à l’intérieur du cockpit du vol 171 d’Air India, le 12 juin dernier ? Selon un enregistrement du dialogue entre le pilote et son copilote, le premier a coupé volontairement l’alimentation en carburant des moteurs de l’avion, qui a entraîné la chute de l’appareil, révèle le Wall Street Journal, ce jeudi, citant des sources proches de l’enquête.

Ce jour-là, le Boeing 787-8 Dreamliner d’Air India s’est écrasé quelques minutes après son décollage d’Ahmedabad, en Inde, tuant 260 personnes. Samedi, un rapport préliminaire du Bureau indien d’enquête sur les accidents aériens (AAIB) a révélé que les interrupteurs d’alimentation en carburant des deux moteurs se sont mis en position « arrêt » peu avant l’impact et peu après le décollage.

Le commandant de bord « calme »

Le rapport préliminaire cite notamment l’enregistreur de voix du cockpit dans lequel on entend un des pilotes demander à l’autre pourquoi il a coupé le carburant, avant que le second pilote ne réponde qu’il ne l’a pas fait. Néanmoins, les premiers éléments de l’enquête communiqués ne précisaient pas qui de Sumeet Sabharwal, le commandant de bord de 56 ans, ou de Clive Kunder, le copilote de 32 ans, avait éteint les interrupteurs d’alimentation.

Selon de nouveaux éléments, cités par le Wall Street Journal, les enquêteurs sont parvenus à identifier les voix et à déterminer que c’est Clive Kunder qui demande à Sumeet Sabharwal pourquoi il a coupé les interrupteurs d’alimentation en carburant des deux moteurs. Selon l’enregistrement, Clive Kunder exprime d’abord « sa surprise », avant de « paniquer », tandis que Sumeet Sabharwa, lui, semble « garder son calme », précise nos confrères du Wall Street Journal.



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D’autant que, selon ce second rapport, Clive Kunder était aux commandes lors du décollage et avait donc « les mains pleines » à ce stade du vol. À l’inverse, Sumeet Sabharwal, qui « supervisait l’opération », était « plus susceptible d’avoir les mains libres » pendant le décollage.

« Juste un vol ou deux… Après, je m’occupe de papa »

Si les premiers éléments de l’enquête ne permettent pas de tirer des conclusions sur les causes du crash du vol Air India, le rapport préliminaire indique que les investigations n’ont révélé aucun défaut mécanique ou de maintenance. Reste alors l’hypothèse d’une erreur humaine, qu’elle soit accidentelle ou non.

Selon un article publié par The Sun, lundi, le commandant de bord, Sumeet Sabharwal, souffrait de dépression depuis le décès de sa mère il y a quelques années. « Il avait pris du recul par rapport à ses vols au cours des trois ou quatre dernières années », a confié au tabloïd un ancien pilote instructeur du Boeing 737. Le commandant de bord prévoyait notamment d’arrêter pour s’occuper de son père de 92 ans. « Juste un vol ou deux… Après, je m’occupe de papa », a expliqué l’une de ses proches au Times of India.

 

VidéoCrash d'Air India : « Rien n'indique une erreur de pilotage », selon des experts

 

Néanmoins, le PDG d’Air India, Campbell Wilson, a appelé à ne pas tirer de conclusions hâtives sur les causes du crash, affirmant que l’enquête était « loin d’être terminée ».

Le commandant de bord et le copilote étaient tous les deux originaires de Mumbai. Ils avaient été déclarés aptes au service et étaient suffisamment reposés avant le décollage de l’aéroport d’Ahmedabad le 12 juin, selon un rapport provisoire publié par le Bureau d’enquête sur les accidents d’aviation (AAIB). À 56 ans, Sumeet Sabharwal présentait le profil d’un pilote chevronné avec plus de 15 600 heures de vol à son actif, dont plus de la moitié sur le 787 Dreamliner. L’homme qui envisageait donc de prendre sa retraite était titulaire d’une licence de pilote de ligne (ATPL), le plus haut niveau de certification, délivrée en mai 2021 et valable jusqu’en 2026.



https://www-thetimes-com.translate.goog/world/asia/article/air-india-pilots-crash-sumeet-sabharwal-clive-kunder-bmb9vrwqj?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc

Qui étaient les pilotes d’Air India qui pilotaient l’avion qui s’est écrasé ?

 
Sumeet Sabharwal et Clive Kunder ont été salués comme des héros après le crash de l'AI 171, mais un nouveau rapport suggère que l'un d'eux pourrait être un méchant
Deux pilotes de ligne.
Sumeet Sabharwal, 56 ans, et Clive Kunder, 32 ans

 

Le commandant de bord du vol AI 171 reliant Ahmedabad à Gatwick touchait à sa fin une brillante carrière de pilote commercial. Homme humble et à la voix douce, Sumeet Sabharwal, selon ses proches, ne s'est jamais marié et n'a pas eu d'enfants, mais était dévoué à son père de 88 ans, Pushkaraj.

Sabharwal, 56 ans, avait plus de 15 000 heures d'expérience de vol et il ne lui restait plus que trois vols avant de décider de devenir un soignant à temps plein pour son père dans leur maison dans une communauté fermée à Powai, une banlieue de Mumbai.

L'autre homme dans le cockpit du Boeing 787, Clive Kunder, 32 ans, était bien plus proche du début de sa carrière de pilote commercial, avec 3 400 heures de vol à son actif. Kunder vivait à environ onze kilomètres de son copilote, avec ses parents et sa sœur cadette, dans une autre banlieue de Mumbai. Ils avaient tous deux un parent qui avait travaillé dans l'aviation : Pushkaraj était un fonctionnaire retraité de la Direction générale de l'aviation civile indienne (DGCA), tandis que la mère de Kunder était hôtesse de l'air chez Air India.

 

Débris d'un accident d'avion d'Air India.
L'accident a coûté la vie à 241 passagers et membres d'équipage et à 19 personnes au sol.
SIDDHARAJ SOLANKI/EPA

À 13h37, heure locale, le jeudi 12 juin, le destin de ces deux familles s'est croisé. C'est alors que les deux hommes, tous deux reposés, ont été autorisés à décoller de l'aéroport international Sardar Vallabhbhai Patel. Le ciel était nuageux et des orages étaient attendus en fin d'après-midi. Rien n'indiquait un problème.

Mais environ trois secondes après le décollage, les pilotes ont subi une perte de poussée immédiate. L'avion s'est écrasé 29 à 35 secondes plus tard contre un bâtiment servant d'hébergement aux médecins d'un campus médical voisin, à moins d'un kilomètre de la piste, tuant 19 personnes au sol et 241 à bord. Seul un passager a survécu, Vishwash Kumar Ramesh, originaire de Leicester, qui s'est éloigné en titubant, l'air hébété et choqué.

Immédiatement après l'accident, les deux pilotes, et en particulier le capitaine Sabharwal, ont été traités comme des héros, dont les réflexes et les actions instinctives dans le cockpit leur ont permis d'éviter de quelques mètres un immeuble de trois étages contenant 18 familles pour tenter de détourner le jet vers une parcelle de prairie, avant de s'écraser sur le logement des médecins.

« Grâce au pilote, le capitaine Sabharwal, nous avons survécu », a déclaré un habitant du quartier. « C'est un héros. C'est grâce à lui que nous sommes en vie. Il apercevait l'espace vert à côté de nous et c'est là qu'il s'est rendu. »

L'épave d'un avion encastrée dans un bâtiment.
Les pilotes ont été initialement félicités pour avoir limité le nombre de victimes au sol.
SAM PANTHAKY/AFP VIA GETTY IMAGES

Mais un nouveau rapport publié par le Bureau indien d'enquête sur les accidents d'avion (AAIB) soulève des questions sur les actions des pilotes cet après-midi-là, car une enquête préliminaire a révélé une confusion dans le cockpit entre les deux peu avant le crash, tout en ne trouvant jusqu'à présent aucun défaut dans l'avion lui-même.

Quelques secondes après le décollage et quelques instants avant que l'avion ne s'écrase, l'alimentation en carburant des deux moteurs a été coupée, ont indiqué les enquêteurs samedi. L'information provient d'une analyse des enregistreurs vocaux et de données du Boeing.

Le rapport indique qu'on entend l'un des pilotes demander : « Pourquoi l'avez-vous coupé ? », ce à quoi l'autre répond : « Je ne l'ai pas fait. » Les interrupteurs de carburant, situés sous les manettes de poussée de l'avion, sont équipés de mécanismes de verrouillage qui doivent être levés avant de tourner, afin d'éviter tout choc accidentel. Des supports de protection entourent également les interrupteurs pour éviter tout mouvement accidentel.

Les conclusions du rapport initial ne précisent pas quel pilote a posé la question ni qui y a répondu. Un rapport plus détaillé est attendu dans 12 mois.

Mais selon les données de l'enregistreur de vol, les deux interrupteurs de contrôle du carburant de l'avion se sont déplacés vers la position de coupure peu après le décollage.

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« L'avion a atteint la vitesse maximale enregistrée de 180 nœuds et immédiatement après, les interrupteurs de coupure de carburant des moteurs 1 et 2 sont passés de la position RUN à la position CUTOFF l'un après l'autre », indique le rapport.

Les interrupteurs ne servent généralement qu'à couper les moteurs après l'atterrissage ou en cas d'incendie moteur en vol. Selon les experts aéronautiques, ils ne devraient jamais être coupés au décollage. C'est ce qui a provoqué la perte de poussée des deux moteurs, selon le rapport de l'AAIB. Les pilotes ont alors réintroduit l'alimentation en carburant pour redémarrer les moteurs, mais il était trop tard.

La dernière communication avec l'avion provenait d'un des pilotes, probablement Sabharwal, qui a transmis un message paniqué disant : « Poussée non atteinte… chute… Mayday ! Mayday ! Mayday ! » Quelques secondes plus tard, tous les passagers de l'avion, à l'exception de Ramesh, qui se trouvait assis près de la sortie de secours , étaient morts.

Le rapport de l'AAIB met en lumière les recommandations de 2018 de la Federal Aviation Administration (FAA) avertissant les exploitants du risque de désactivation du mécanisme de verrouillage du commutateur de commande de carburant. Bien que non obligatoire, l'inspection recommandée par la FAA n'a pas été effectuée par Air India, car elle n'était considérée que comme un simple conseil.

Un cabinet d'avocats britannique représentant les familles des passagers a annoncé son intention d'engager une action en justice aux États-Unis pour obtenir des informations sur le système de contrôle du carburant du Boeing 787. James Healy-Pratt, associé du cabinet Keystone Law, a déclaré : « Nos familles intenteront prochainement une action en justice contre Boeing aux États-Unis afin d'obtenir des réponses sur la conception, la fabrication, l'installation et le maintien en service des interrupteurs de contrôle du carburant. »

Quelles ont pu être les causes du crash de l'avion d'Air India ? Les théories explorées

Le rapport de l'AAIB n'a révélé aucune conclusion défavorable concernant Sabharwal ou Kunder, mais le syndicat des pilotes indiens a déclaré samedi qu'il estimait que l'enquête « allait dans une direction présumant la culpabilité des pilotes, et nous nous opposons fermement à cette ligne de pensée ».

Le capitaine Sam Thomas, président de l'Association des pilotes de ligne de l'Inde, a déclaré que le syndicat était « surpris du secret entourant ces enquêtes ».

Les proches des victimes exigent des réponses . « Si ces interrupteurs ne peuvent pas être facilement désactivés, et si aucun problème logiciel n'en est la cause, alors c'est délibéré, n'est-ce pas ? C'est un sabotage ou un suicide », a déclaré Bhaval Shah, un ami de la famille de Kinal Mistry, 24 ans, décédé dans l'accident.

Le ministre indien de l'aviation civile, Kinjarapu Ram Mohan Naidu, a déclaré que les conclusions du rapport étaient préliminaires et qu'il ne fallait pas « tirer de conclusions hâtives à ce sujet ».

Des images vidéo des instants précédant le crash auraient pu aider à comprendre ce qui s'est passé, mais comme la plupart des avions de ligne modernes, le Boeing 787 n'était pas équipé d'une caméra de cockpit. De nombreux syndicats de pilotes se sont opposés à l'installation de caméras dans le cockpit, par souci de confidentialité et par risque potentiel de pression psychologique accrue en vol.

Faute d'informations plus précises, l'attention s'est reportée sur la vie des deux hommes dans le cockpit.

Sumeet Sabharwal

Sabharwal a débuté sa carrière dans l'aviation au début des années 1990. Il a rejoint Air India en 1994 après une formation de pilote à Mumbai et une première expérience au sein de compagnies aériennes régionales. Au fil des ans, il s'est forgé une réputation de discipline, de précision et de compétences techniques, cumulant du temps de vol sur plusieurs appareils, dont des Boeing 777 et 787, ainsi que des Airbus A310.

Ses compétences lui ont valu d'être promu « capitaine de formation en ligne », un rôle réservé aux pilotes expérimentés chargés de former et d'encadrer les copilotes lors des vols réels. L'un de ses anciens stagiaires, Manmath Routray, le décrit comme un « professionnel chevronné », reconnu pour ses compétences en matière de décollage et d'atterrissage. Son dossier de sécurité était irréprochable et il était réputé pour son calme et sa maîtrise de soi sous la pression.


Les personnes en deuil se sont rassemblées près d'une bannière de condoléances pour un pilote décédé.
Des voisins et d'anciens collègues ont rendu hommage à Sabharwal
HEMANSHI KAMANI/REUTERS

Il ne s'est jamais marié, mais était proche de ses parents. Il vivait à New Delhi, mais en 2022, à la mort de sa mère, Sabharwal a déménagé à Mumbai. « C'était un fils aimant », a déclaré Sanjay Singh, un voisin, aux médias locaux. « Il se souciait beaucoup de sa famille. Dès qu'il était là, il ne manquait pas une seule promenade avec son père. »

« On avait l'habitude de se rencontrer et de se saluer en société. D'ailleurs, la veille de l'accident, j'ai croisé Sumeet dans le complexe. Il portait un simple t-shirt et un short, c'était un homme ordinaire et souriant. »

Un autre voisin a déclaré : « C'était un gentleman dévoué. Rien que d'y penser, j'en ai les larmes aux yeux. Il habitait l'immeuble voisin du mien. Une âme disparue trop tôt. »

Usha Talwadekar, 62 ans, ancienne membre d'équipage d'Air India ayant voyagé avec Sabharwal, s'est rendue au domicile familial quelques jours après l'accident pour lui rendre hommage. « Nous avions voyagé ensemble à plusieurs reprises », a-t-elle déclaré aux journalistes. « C'est très triste d'entendre et de voir que des gens le blâment sans connaître son talent. C'était quelqu'un de très poli et sans égoïsme. Je peux dire que c'était un véritable gentleman. »

Le capitaine Kapil Kohal, qui travaille également pour Air India, a déclaré aux médias indiens : « Sumeet était mon aîné à l'école de pilotage. Nous partagions la même chambre et, après la formation, j'ai rejoint Air India comme son cadet. »

Depuis l'école de pilotage, on l'appelait « Sad Sack », car son regard était toujours triste. Mais il était charismatique. Il ne s'était jamais mêlé des affaires de qui que ce soit, mais si quelqu'un avait besoin d'aide, il était là.

« Quoi qu'en disent les experts et les médias, je sais qu'il est resté à bord jusqu'au bout et qu'il a suivi toutes les consignes en temps de crise. C'était un pilote hors pair. »

Le mois dernier, une cérémonie hindoue a rendu hommage à Sabharwal. Des porteurs ont porté son cercueil jusqu'à un crématorium de Mumbai et plus d'un millier de personnes en deuil se sont massées dans les rues de sa résidence fermée, observant Pushkaraj, son père, prier à côté du cercueil de son fils.

Quelques jours seulement avant le crash, des amis et des voisins affirment que Sabharwal avait annoncé à son père qu'il quittait Air India pour s'occuper de lui à temps plein. Il aurait téléphoné à son père depuis l'aéroport juste avant le vol, lui disant : « Je t'appellerai dès mon arrivée à Londres. » L'appel n'est jamais arrivé.

Clive Kunder

Clive Kunder a grandi à Mumbai, dans la banlieue de Kalina, avec son père Clifford, sa mère Rekha et sa sœur Camille. Sa famille fréquentait une église chrétienne et il était un excellent élève à l'école, passionné de football.

Dès son plus jeune âge, ses amis disaient qu'il était passionné d'aviation, décorant sa chambre de posters d'avions et construisant des maquettes en papier de Boeing et d'Airbus. « Clive était un élève brillant, très discipliné, ponctuel et intelligent », a déclaré l'un de ses anciens professeurs. « Son travail était très soigné, propre et systématique. C'était un jeune garçon plein de vie qui rêvait de faire carrière [de pilote] et de vivre une vie heureuse. »

Un camarade de classe a déclaré : « On jouait au football ensemble. Il a toujours été parfait dans tout ce qu'il faisait, que ce soit au football ou au pilotage d'avion. Son héritage restera gravé dans nos cœurs. »

Des parents en deuil lors d'une réunion de prière pour l'équipage d'Air India.
Les parents de Clive Kunder, Rekha et Clifford, lors d'une réunion de prière pour les victimes de l'accident
DIVYAKANT SOLANKI/EPA
Des personnes en deuil se sont rassemblées près du cercueil d'un copilote décédé.
HEMANSHI KAMANI/REUTERS

Après avoir terminé ses études à Mumbai, il a suivi un cours d'ingénierie de maintenance d'aéronefs au Bombay Flying Club de l'aérodrome de Juhu à Mumbai, le plus ancien aéroclub d'Inde, créé en 1928. Il a commencé à piloter le Cessna 172 et le Piper PA-34 Seneca, obtenant apparemment sa licence de pilote commercial en Floride avant de retourner en Inde pour commencer sa carrière dans l'aviation.

Il a rejoint Air India en 2017 et totalisait plus de 1 000 heures de vol, occupant des fonctions de copilote sur Airbus A320 et Boeing 787. Il est resté un chrétien fervent et ses amis le qualifiaient de « profondément spirituel ».

Le mois dernier, sa famille a apporté son cercueil à son domicile, sur Sunteck City Avenue à Goregaon West, avant de le conduire au cimetière chrétien de Sewri. « Il y a dix-sept ans, nous avons rencontré Clive pour la première fois. Depuis, nous l'avons vu grandir, évoluer et s'épanouir », a déclaré Steffi Miranda, une amie proche de l'école.

Des dirigeants d'Air India ont assisté aux funérailles des deux pilotes. La compagnie a salué leur excellence en tant qu'aviateurs.

Meurtre-suicide ?

On pense que l'équipage et d'autres membres du personnel ont délibérément provoqué des crashs d'avions de ligne, tuant des passagers, au moins cinq fois au cours des 25 dernières années.

Dans le cas le plus célèbre de ces « meurtres-suicides », en mars 2015, Andreas Lubitz, un copilote de 27 ans, a délibérément fait s'écraser un Airbus A320 de Germanwings dans les Alpes françaises lors d'un vol Barcelone-Düsseldorf, tuant 144 passagers et six membres d'équipage. Lubitz, qui souffrait de dépression, a enfermé le commandant de bord Patrick Sondenheimer à l'extérieur du poste de pilotage et a fait piquer l'avion.

Un acte humain délibéré est l'une des théories expliquant la perte du vol MH370 de Malaysia Airlines , disparu en 2014 avec 239 personnes à bord alors qu'il voyageait de Kuala Lumpur à Pékin.

En octobre 2023, Joseph Emerson, un pilote de 44 ans en congé, a tenté d'éteindre les moteurs d'un vol d'Alaska Airlines reliant Everett (Washington) à San Francisco. Il voyageait sur le strapontin de rechange du cockpit et a commencé à actionner les poignées de l'extincteur moteur.

Les pilotes de l'Embraer l'ont maîtrisé avant que le système n'arrête les moteurs. Il a déclaré souffrir d'un état mental altéré et a purgé plus d'un an de prison pour mise en danger d'un aéronef.


https://en.wikipedia.org/wiki/Sabharwal

Sabharwal


From Wikipedia, the free encyclopedia

Sabharwal is a surname originating among Hindu and Sikh Khatris of the Punjab region in India.[1]

Notable people who bear the name, but are not necessarily associated with the Khatri clan, include:

Administrators

Athletes

Creatives

Film actors

Jurists

Scientists and doctors

Pilots and Aviators

  • Captain Sumeet Sabharwal, a pilot of Air India, who was the pilot in charge of monitoring of Air India Flight 171 when it crashed on 12 June 2025.

References


Patrick Hanks; Richard Coates; Peter McClure, eds. (2016). The Oxford Dictionary of Family Names in Britain and Ireland. Oxford University Press. p. 2313. ISBN 978-0-19-252747-9.

 

dimanche 13 juillet 2025

Décès brutal de l'avocat rennais de Joël Le Scouarnec, Maxime Tessier

Ce serait un suicide.

Un avocat brillant...

Avait-il des raisons de mettre fin à ses jours ?

Que valent les hommages des deux clowns Omez et Appéré, la honte des barreaux de Brest et Quimper, toujours acquis aux pires criminels qui soient, au mépris des droits de leurs propres clients, au moins pour l'un ?

 

https://www.letelegramme.fr/bretagne/lavocat-de-joel-le-scouarnec-maxime-tessier-est-decede-6852253.php

L’avocat de Joël Le Scouarnec, Maxime Tessier, est décédé

C’est un séisme pour le monde judiciaire breton. L’avocat pénaliste Rennais Maxime Tessier, qui assura notamment la défense de Joël Le Scouarnec lors du récent procès-fleuve devant la cour criminelle du Morbihan, a été retrouvé mort la nuit dernière.

 

Avocat de Joël Le Scouarnec, Maxime Tessier est décédé à 34 ans.
Avocat de Joël Le Scouarnec, Maxime Tessier est décédé à 34 ans. (Photo d’archives Vincent Le Guern/Le Télégramme)

 

Il n’avait que 34 ans. Maxime Tessier, avocat rennais, connu notamment pour avoir assuré la défense de Joël Le Scouarnec, est décédé la nuit dernière, a appris Le Télégramme, confirmant une information de France 3. D’après le parquet de Rennes, qui a ouvert une enquête, « tout laisse penser à un suicide pour le moment ».

Aux côtés de Me Thibaut Kurzawa, il avait défendu l’ex-chirurgien pédocriminel au cours d’un procès historique qui avait duré plus de trois mois à Vannes en début d’année. Dans un entretien accordé au Télégramme à l’aube de cet événement, il avait indiqué « aborder ce dossier comme n’importe quel autre dossier dans la mesure où l’exigence de vérité est la même ».

Talent oratoire

Fin mai, Joël Le Scouarnec avait finalement été condamné à vingt ans de réclusion criminelle pour violences sexuelles sur 299 victimes. « Mon client n’a jamais demandé l’acquittement mais le droit à la repentance », avait plaidé Me Tessier, tout en faisant montre d’une grande humanité à l’égard des parties civiles.

Sa carrière ne se résumait pas à ce procès médiatique. Sa voix grave, son talent oratoire, sa finesse d’esprit et sa connaissance des dossiers qu’il défendait faisaient déjà de lui l’un des successeurs naturels des grands plaideurs bretons que sont Mes Fillion, Omez, Appéré ou Pacheu.

L’accident ferroviaire survenu à Saint-Médard-sur-Ille

Aux côtés de Me Catherine Glon, le pénaliste avait notamment assuré la défense d’une vingtaine de parties civiles après le dramatique accident ferroviaire survenu à Saint-Médard-sur-Ille, en 2011.

Issu d’un milieu modeste, le jeune homme s’était également illustré en représentant une jeune femme jugée pour avoir diffusé la vidéo d’un homme agonisant dans le métro rennais en mai 2023. Il avait également plaidé dans l’affaire du meurtre de Wilhem Houssin, à Saint-Jacques-de-la-Lande, en 2021, où il défendait l’un des co-accusés.

« L’un des plus talentueux de la jeune génération »

L’annonce du décès brutal de Maxime Tessier est un véritable choc pour le barreau de Rennes. Contacté, Me Thierry Fillion évoque « un choc terrible. Maxime était certainement l’un des plus talentueux de la jeune génération des pénalistes. C’était quelqu’un d’extrêmement engagé dans la défense pénale. Sans présager des raisons profondes de ce qui s’est passé, cela rappelle que ce que nous faisons est particulièrement difficile à porter ». Son confrère Me Omez parle d’une « tragédie. Je ne le connaissais que professionnellement. C’était un avocat brillant, très investi dans ses dossiers ».

« Il était de ces personnes intègres et investies »

Stéphane Kellenberger, procureur de la République de Lorient, a également réagi, se disant « littéralement atterré et profondément bouleversé et peiné par la terrible information de son décès. Me Maxime Tessier était, tant professionnellement qu’humainement, de ces personnes intègres et investies, qui font grand honneur à la Justice et à l’Humanité ».

 

samedi 12 juillet 2025

Crash d'Air India du 12 juin 2025 : l'attentat se précise

 

 

 

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Air India : le régulateur de l’aviation civile indienne demande la tête de plusieurs responsables

Les instructions ne précisent pas si cette demande est en lien avec le crash du vol Air India 171 survenu le 12 juin à Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde, qui a fait au moins 279 morts.

Un pompier se tient à côté de l'avion Boeing 787-8 Dreamliner d'Air India écrasé, à Ahmedabad, en Inde, le 13 juin 2025. REUTERS/Adnan Abidi
Un pompier se tient à côté de l'avion Boeing 787-8 Dreamliner d'Air India écrasé, à Ahmedabad, en Inde, le 13 juin 2025. REUTERS/Adnan Abidi

 

Le régulateur de l’aviation civile indienne a ordonné à Air India de démettre trois responsables de leurs fonctions en raison de « défaillances systémiques », selon une directive dont l’AFP a pris connaissance samedi. Les instructions de la Direction générale de l’aviation civile (DGCA) indienne ne précisent pas si cette demande est en lien avec le crash du vol Air India 171 survenu le 12 juin à Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde, qui a fait au moins 279 morts.

Vidéo Un avion Air India à destination de Londres s'écrase, 242 passagers à bord

 

Selon la directive de la DGCA, des éléments communiqués à l’initiative de la compagnie aérienne « mettent en lumière des défaillances systémiques dans la planification des équipages, le suivi de la conformité et la responsabilité interne ».

« Ce qui est particulièrement préoccupant, c’est l’absence de mesures disciplinaires strictes à l’encontre des principaux responsables directement impliqués dans ces manquements opérationnels », relève la DGCA dans sa directive publiée vendredi.

« Ces responsables ont été impliqués dans des manquements graves et répétés », insiste le régulateur. En conséquence, ce dernier ordonne à Air India de retirer trois responsables, nommément désignés dans le document, « de toutes les fonctions et responsabilités liées à la planification des équipages », de prendre des mesures disciplinaires à leur encontre et de communiquer les mesures prises dans un délai de dix jours.



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De nouvelles violations pourraient entraîner une « suspension de licence », précise la DGCA. La compagnie aérienne a assuré samedi qu’elle avait aussitôt donné suite à la demande du régulateur. « Air India s’engage à garantir un respect total des protocoles de sécurité et des pratiques standard », a assuré la compagnie dans un communiqué.

L’enquête est toujours en cours pour déterminer les causes du crash de l’avion d’Air India peu de temps après son décollage d’Ahmedabad. L’enregistreur de voix du cockpit et l’enregistreur de données de vol ont été récupérés sur le site de l’accident.

Jeudi, la compagnie a assuré que l’appareil, un Boeing 787-8 Dreamliner, était « bien entretenu » et que les pilotes étaient des aviateurs chevronnés.

 

 

https://www.bfmtv.com/international/asie/inde/crash-du-boeing-787-d-air-india-l-alimentation-en-carburant-coupee-peu-apres-le-decollage_AN-202507110677.html

Crash du Boeing 787 d'Air India: l'alimentation en carburant "coupée" peu après le décollage

 
Matthieu Heyman
Les débris de l'avion d'Air India qui s'est écrasé sur qartier résidential d'Ahmedabad, en Inden le 12 juin 2025

Les débris de l'avion d'Air India qui s'est écrasé sur qartier résidential d'Ahmedabad, en Inden le 12 juin 2025 - Punit PARANJPE © 2019 AFP

Un rapport publié ce vendredi indique que l'alimentation en carburant des moteurs de l'avion Air India, qui s'est écrasé mi-juin en Inde, a été "coupée" peu de temps après le décollage.

Selon un rapport préliminaire du Bureau indien d'enquête sur les accidents d'aviation publié ce vendredi 11 juillet, l'alimentation en carburant des moteurs de l'avion Air India, qui s'est écrasé le 12 juin dernier en Inde, a été "coupée" quelques instants après le décollage.

"Les moteurs N1 et N2 ont commencé à diminuer par rapport à leurs valeurs de décollage lorsque l'alimentation en carburant des moteurs a été coupée", expliquent les enquêteurs dans ce document de quinze pages. Selon le rapport, les interrupteurs qui contrôlent le carburant sont passés en position "Off".

Les enquêteurs ont à leur disposition les boîtes noires de l'appareil, l'enregistreur des données techniques du vol (FDR) et celui des conversations dans le cockpit (CVR), retrouvées les 13 et 16 juin.

"Aucun défaut significatif" sur l'avion

Si l'un des moteurs a pu être redémarré, cela n'a "pas permis d'inverser la décélération" de l'avion, avancent les enquêteurs.

Cet arrêt de l'alimentation en carburant des moteurs a provoqué la confusion dans le cockpit, où se trouvaient les deux pilotes. L'un d'eux a demandé à l'autre pourquoi "il a coupé" l'alimentation. Son collègue lui répond alors qu'il n'a rien fait de tel.

Concernant le Boeing 787-8, ce rapport préliminaire "suggère qu'aucun défaut significatif n'a été trouvé sur l'avion ou ses moteurs".

"À ce stade de l'enquête, aucune action n'est recommandée aux opérateurs et fabricants de moteurs", indiquent les enquêteurs.

Ils précisent que les moteurs "ont été récupérés, puis "mis en quarantaine dans un hangar de l'aéroport". "Les composants intéressants pour des examens plus approfondis ont été identifiés", précisent les auteurs de l'investigation.

Le crash de l'appareil dans le nord-ouest de l'Inde a fait 260 morts dont 19 personnes au sol. L'avion s'est écrasé peu après son décollage à Ahmedabab, alors qu'il devait relier Londres. Un seul passager, assis près d'une issue de secours à l'avant de l'appareil, a miraculeusement survécu à sa chute. Il s'agit de la catastrophe aérienne la plus meurtrière dans le monde depuis 2014.

Matthieu Heyman

 

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/07/12/crash-du-boeing-787-d-air-india-l-alimentation-en-carburant-coupee-juste-avant-l-accident_6620743_3210.html

Crash du Boeing 787 d’Air India : l’alimentation en carburant coupée juste avant l’accident

Peu après le décollage de l’appareil, le 12 juin, les interrupteurs d’alimentation en kérosène des deux moteurs sont soudainement passés en position « cutoff » (arrêt), selon un rapport d’enquête préliminaire indien publié samedi.

Le Monde avec AFP

Publié aujourd’hui à 03h28, modifié à 08h02

Temps de Lecture 2 min.


Un pompier près de l’avion Boeing 787-8 Dreamliner d’Air India qui s’est écrasé le 12 juin 2025 à Ahmedabad (Inde).

 

Les interrupteurs d’alimentation en carburant des moteurs d’un Boeing d’Air India qui s’est écrasé peu après le décollage, le 12 juin, tuant 260 personnes, se sont mis en position « arrêt » juste avant l’impact, selon un rapport d’enquête préliminaire publié samedi 12 juillet.

Le rapport, publié par le Bureau indien d’enquête sur les accidents aériens (AAIB), ne tire aucune conclusion et n’attribue aucune responsabilité, mais précise qu’un pilote a demandé à l’autre pourquoi il avait coupé le carburant, le second pilote répondant qu’il ne l’avait pas fait.

Au total 241 personnes qui se trouvaient à bord du Boeing 787-8 Dreamliner d’Air India ont été tuées, et une seule a survécu, lorsque l’avion s’est écrasé sur des habitations juste après le décollage dans la ville d’Ahmedabad (Etat du Gujarat), dans l’ouest du pays. Les autorités ont également identifié 19 personnes tuées au sol.

Le Boeing avait atteint une vitesse maximale de 180 nœuds (333 km/h) en décollant lorsque les interrupteurs d’alimentation en carburant sont passés de la position « run » (ouvert) à la position « cutoff » (arrêt) pour le premier moteur puis le second une seconde plus tard, selon le rapport. Les deux moteurs ont alors commencé à perdre de la puissance.

« Mayday, Mayday, Mayday »

« Dans l’enregistrement des conversations dans le cockpit, l’un des pilotes demande à l’autre pourquoi il a coupé l’alimentation en carburant. Le second pilote répond qu’il ne l’a pas fait », précise le rapport de 15 pages. Moins d’une minute plus tard, un pilote a transmis le signal de détresse « Mayday, Mayday, Mayday », et l’avion s’est écrasé sur des habitations.

Les contrôleurs aériens ont demandé aux pilotes ce qu’il se passait puis ont vu l’appareil s’écraser et ont appelé les secours. L’avion avait commencé à perdre de l’altitude avant même de quitter le périmètre de l’aéroport, selon le rapport.

Le site spécialisé The Air Current, citant plusieurs sources au fait de l’enquête, a affirmé qu’elle s’est récemment « concentrée sur le mouvement des interrupteurs d’alimentation en carburant des moteurs, à la suite d’une analyse des enregistreurs intégrés de données de vol et de données vocales du Boeing 787 ». L’analyse complète devrait prendre « des mois, si ce n’est plus », et l’hypothèse privilégiée pourrait encore évoluer, précise-t-il dans sa publication cette semaine.

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Le rapport du Bureau indien d’enquête rappelle que l’Administration fédérale de l’aviation des Etats-Unis (FAA) avait publié un bulletin d’information en 2018 concernant « le désengagement potentiel de la fonction de verrouillage de l’interrupteur de contrôle du carburant ». Bien que cette préoccupation ne soit pas considérée comme une « condition dangereuse » nécessitant une directive plus sérieuse, Air India a informé les enquêteurs qu’elle n’avait pas effectué les inspections suggérées, qui étaient « conseillées et non obligatoires ». La compagnie respectait toutes les directives de navigabilité et les bulletins de service d’alerte, précise le rapport.

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Le Bureau des enquêtes a déclaré qu’il n’y avait « aucune action recommandée pour les opérateurs et fabricants de moteurs B787-8 et GE GEnx-1B », suggérant qu’il n’y avait pas de problèmes techniques avec les moteurs (GE) ou l’appareil (Boeing).

L’enquête se poursuit

Boeing n’a pas commenté le rapport indien. « Nos pensées demeurent avec les proches des passagers et de l’équipage du vol Air India 171, et avec toutes les personnes affectées au sol à Ahmedabad. Nous continuons de soutenir l’enquête et nos clients », a seulement écrit le constructeur dans un communiqué.

L’enquête est toujours en cours, a ajouté le Bureau indien, précisant que des éléments supplémentaires et des informations ont été « demandés aux parties prenantes ». L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) de l’ONU stipule que les Etats dirigeant l’investigation doivent soumettre un rapport préliminaire dans les trente jours suivant un accident. Des enquêteurs des Etats-Unis et du Royaume-Uni ont participé aux investigations.

L’avion transportait 230 passagers (169 Indiens, 53 Britanniques, 7 Portugais et un Canadien) ainsi que 12 membres d’équipage. Des dizaines de personnes au sol ont aussi été blessées dans le crash. Un seul passager a survécu, un citoyen britannique sorti de lui-même des décombres de l’avion, et qui a depuis quitté l’hôpital.

Les autorités sanitaires de l’Etat indien du Gujarat avaient initialement annoncé qu’au moins 279 personnes avaient été tuées, mais des médecins légistes ont réduit le bilan à 260 morts après avoir identifié tous les restes des victimes.

Le Monde avec AFP